SeADvance réalise sa première levée de fonds
La jeune pousse a réussi à simuler le vieillissement d’un équipement électromécanique, selon l’usage et à l’échelle de la durée de vie, pour anticiper des pannes jusqu’à 72 mois.
La jeune pousse française SeADvance vient d’annoncer avoir réaliser sa première levée de fonds, de type pré-seed (capital amorçage), mais d’un montant non précisé, avec le soutien d’Advans Lab, l’entité dédiée à l’innovation technologique au sein d’Advans Group, et de Rise Partners.
Créée en février 209 et issue du programme d’accélération Advans Accelerator (alumni de la promotion 2), la start-up marseillaise a réussi à simuler le vieillissement d’un équipement électromécanique (batteries, pompes, robinets…) selon l’usage et à l’échelle de la durée de vie, levant ainsi un verrou technologique.
Fabrice Ravignon, fondateur et CEO de SeADvance.
« Les solutions habituelles de maintenance prévisionnelles sont insuffisamment proactives. Elles ont en effet besoin du capteur pour surveiller le symptôme de panne, attendent le symptôme de panne en fonctionnement pour annoncer la panne, avec des préavis moyens sur panne de 10 j. La panne a beau être annoncée, elle reste un aléa subi », explique la société.
Avec la maintenance prévisionnelle de SeADvance, grâce à la simulation, l’anticipation des pannes et défauts à 24 ou 72 mois permet celle des tâches de maintenance, pour effacer les pannes jugées rédhibitoires sur les 24 prochains mois, et celle des bons rechanges, pour une disponibilité systématique des rechanges les veilles de panne pour le reste des pannes sur les 24 prochains mois.
Cette levée de fonds, qui intervient à l’issue d’un programme de R&D d’une durée de quatre ans, permettra à la jeune pousse « de délivrer un premier démonstrateur opérationnel chez un industriel en ce début d’année 2025, prouvant la pertinence de notre technologie », indique Fabrice Ravignon, fondateur et CEO de SeADvance, et d’amorcer un premier développement sur ses marchés cibles.
