France Scientifique poursuit sa croissance sur le territoire hexagonal

L’emménagement dans de nouveaux locaux à Chassieu est l’occasion de mieux connaître le distributeur d’équipements scientifiques France Scientifique. En une quinzaine d’années, ce dernier a réussi à se faire un nom sur le territoire hexagonal, grâce, notamment, à une large offre d’analyseurs et de testeurs, aux marchés des métaux et des plastiques, etc.

Le Français France Scientifique a profité de la rentée 2023 pour emménager dans de nouveaux locaux situés à Chassieu (Rhône) en banlieue est de Lyon, alors que la société était jusque-là domiciliée à Saint-Genis-Laval (Rhône) dans la banlieue sud de Lyon. C’est une nouvelle étape dans l’évolution du spécialiste des équipements scientifiques, principalement destinés au laboratoire. Mais remontons le cours du temps d’une quinzaine d’années, et plus particulièrement à l’année 2007.

« Les deux fondateurs, qui s’étaient rencontrés pendant leurs études et qui travaillaient pour le même fournisseur, avaient été sollicités par un fabricant qui souhaitait lancer son activité en France. C’est ainsi qu’une première entreprise, sous une autre raison sociale, avait été créée. Comme ce fabricant était également distribué en Belgique, il a proposé au groupe Aptco Technologies de fonder Benelux Scientifique et France Scientifique », rappelle Fabien Chiomento, responsable marketing et communication chez France Scientifique.

C’est ainsi que la société a commencé son activité avec un catalogue constitué de quelques fournisseurs. L’offre s’est ensuite très vite étoffée, avec notamment les analyseurs élémentaires de l’Américain Bruker. « A partir de 2014, la croissance de la structure, avec en particulier le renfort de l’équipe commerciale, a permis d’acquérir davantage de fournisseurs, pour arriver aujourd’hui à une vingtaine de marques différentes [voir ultérieurement] », indique Fabien Chiomento (France Scientifique).

Une équipe française forte de 13 personnes

Aujourd’hui, le groupe Aptco Technologies possède une douzaine de sociétés : le laboratoire d’étalonnage Calibration Lab, le fabricant d’équipements et de consommables pour la préparation d’échantillons métallographiques Escil, le fabricant de presses à plateaux chauffants de laboratoire Frontijine Presses, le fournisseur d’équipements médicaux GrafiMedics, le fabricant de machines de test IB-FT, le distributeur d’instruments de test et de mesure LHM Intruments, le fabricant de solutions de revêtement pour échantillons pour MEB Luxor, le distributeur d’équipements d’analyse et d’imagerie (microscopie, cytométrie, nano-indentation…) de laboratoire Schaefer-Tec – le Suisse a été racheté juste avant l’été 2023 – , le fabricant de poromètres porometer et le distributeur d’équipements pour les sciences de la vie Sopachem.

Du côté de France Scientifique, la société emploie maintenant 13 personnes (commerciaux, techniciens SAV, ingénieurs applicatifs) réparties en région lyonnaise, à Toulouse, à Angers et en région parisienne, les services administratifs se trouvant en Belgique. « Les nouveaux locaux de Chassieu ont permis de regrouper les équipes d’Escil – le fabricant a été racheté en septembre 2020 par Aptco Technologies – et celles de France Scientifique, ainsi que de disposer d’un showroom. Nous faisons en effet souvent venir des clients pour faire des démonstrations, pour organiser des workshops, etc. », explique Fabien Chiomento. La société bénéficie également de suffisamment de surface pour aménager une zone d’entrepôt et, ainsi, disposer un stock de pièces détachés, d’accessoires et d’appareils d’une valeur de quelques milliers d’euros.

L’éventail des marques distribuées en France, pratiquement toutes en exclusivité, s’articule autour d’une offre complémentaire. En plus de Bruker, d’Escil et de Fountain Presses, on trouve Brookfield, entité du conglomérat américain Ametek, et son compatriote Alpha Technologies (viscosimètres et rhéomètres, tous les deux), le Britannique Hiden Analytical (spectromètres de masse), Grabner Instruments, autre entité d’Ametek (tests dédiés au pétrole), le Turc Metcon (tronçonneuses, enrobeuses, polisseuses), CompCut, une division du Britannique Sharp & Tappin Technologies (machines de découpe de composites), les Américains Thermo Fisher Scientific (MEB) et Tinius Olsen (machines de traction et de compression).

De nombreux secteurs industriels

La liste continue avec Taylor Hobson, autre entité d’Ametek (caractérisation des surfaces), l’Autrichien Emco-Test (test de dureté), le Chinois TestTech (test de perméabilité des textiles) et le Canadien ThermTest Instruments (conductivité, diffusivité et résistance thermiques, chaleur spécifique des matériaux). « Nous avons régulièrement de nouvelles technologies, comme la tribologie, avec l’Américain RTec Instruments, depuis le début d’année. Benelux Scientifique et France Scientifique distribuent les mêmes fabricants et les mêmes gammes de produits (à quelques exceptions près), respectivement en Belgique et aux Pays-Bas, ainsi qu’en France, au Maghreb et en Suisse, selon les marques », poursuit Fabien Chiomento.

Enfin, à l’image de l’offre de France Scientifique, les marchés sur lesquels est présente la société sont, eux aussi, très étendus. L’un des principaux secteurs est l’industrie des métaux, avec les entreprises de l’automobile, de l’aérospatial et de la métallurgie. On trouve ensuite les secteurs liés aux minéraux, aux céramiques, au verre, à l’archéologie, à la géologie, au bâtiment, les industries de l’agroalimentaire, de l’environnement et du recyclage, le secteur des plastiques avec les polymères, les composites, les textiles et la pétrochimie, le marché de la chimie (pharmaceutique, cosmétique, optique, électronique, emballage, papier, peintures, chimie pure…), ainsi que les universités et les laboratoires.

« France Scientifique, comme le groupe d’ailleurs, connaît une forte croissance depuis plusieurs années. Malgré la pandémie de Covid-19 et les autres crises, nous avons réussi à garder le cap, à toujours augmenter le chiffre d’affaires et la marge, ainsi qu’à recruter – quatre personnes sont arrivées en un an et demi. En plus de continuer sur notre croissance, l’objectif est d’étoffer encore un peu plus notre offre et, surtout, de nous étendre sur le territoire français », conclut Fabien Chiomento.