Essais automobiles : Emitech investit dans Transpolis
Le groupe français entre au capital du centre d’essais, renforçant ainsi son rôle d’acteur clé pour une mobilité durable et innovante.
Le centre d’expérimentation et d’essais pour la mobilité sûre et durable Transpolis vient d’annoncer avoir réaliser une levée de fonds d’un montant de 2 millions d’euros afin de favoriser une collaboration étroite entre acteurs publics et privés pour structurer le développement d’une offre de services dans les domaines de la décarbonation et du numérique.
Dans le cadre de cette opération, la Région Auvergne Rhône-Alpes et le groupe français Emitech rejoignent les actionnaires historiques qui sont l’Université Gustave Eiffel, Groupama Auvergne Rhône-Alpes et Vibratec (groupe Sites). « Nous consolidons ainsi notre position de leader des essais et de l’homologation en Europe pour le secteur stratégique de la mobilité », affirme Stephan Lassausse (voir photographie), directeur général du groupe Emitech.
Initiée par le pôle de compétitivité CARA, la plate-forme Transpolis, unique en Europe, est une ville-laboratoire occupant une superficie de 200 ha. Elle permet de tester, en conditions réelles, des véhicules autonomes et connectés, ainsi que des infrastructures « intelligentes ».
Cette infrastructure complète les moyens d’essais d’Emitech, notamment dans le domaine de la sûreté de fonctionnement des systèmes d’aide à la conduite (Advanced Driver-Assistance Systems ou Adas) et des systèmes critiques.
Par ailleurs, Emitech sera représenté au comité de surveillance de Transpolis par Stephan Lassausse, tandis qu’Alexandra Mulot, responsable Homologation d’Emitech, siégera au conseil scientifique. En plus de renforcer leurs capacités respectives, la collaboration entre le groupe et Transpolis ouvre aussi l’accès à une plus grande clientèle internationale aux deux partenaires.
« Cette collaboration nous permettra d’élargir notre champ d’action et de proposer des solutions complètes et adaptées aux besoins des systèmes critiques et de la mobilité de demain », ajoute Alexandra Mulot.