Horiba se renforce en inspection des semi-conducteurs composés
Le Japonais a repris le spécialiste des systèmes d’inspection EtaMax, afin d’accroître le rendement et améliorer le contrôle de la qualité des wafers de semi-conducteurs composés.
La demande croissante de centres de données, stimulée par l’expansion mondiale des véhicules électriques et de l’intelligence artificielle (IA), accélère l’adoption des semi-conducteurs composés, également appelés semi-conducteurs de puissance de nouvelle génération.
Bien que ces semi-conducteurs composés se distinguent par des performances et une durabilité élevées, la perte de rendement dans le procédé de fabrication due aux défauts des plaquettes reste un défi important, ce qui crée une forte demande d’inspections précises et efficaces.
Jung Hyundon, CEO d’EtaMax (à gauche), et Dan Horiba, directeur d’Horiba et président d’Horiba STEC.
Le groupe japonais Horiba, via sa filiale Horiba STEC Korea responsable des activités du groupe dans le domaine des semi-conducteurs en Corée du Sud, vient d’annoncer avoir acquis le Coréen du Sud EtaMax, pour un montant non dévoilé. L’intégration des deux offres contribuera à accroître le rendement et à améliorer le contrôle de la qualité des wafers de semi-conducteurs composés.
Créé en 2008 et situé à Suwon City (Corée du Sud), EtaMax, qui emploie 40 personnes et dont le CEO est Jung Hyundon (voir photographie ci-dessus), développe principalement des systèmes d’inspection de wafers, basés sur l’analyse par photoluminescence, notamment pour l’évaluation de l’uniformité et l’identification des types de défauts minimes dans les wafers de semi-conducteurs composés.
Ce rachat permettra au Sud-Coréen, en plus de développer ses activités dans le monde, d’accélérer le développement de nouveaux produits et de proposer des solutions associant ses technologies logicielles avec celles d’Horiba, telles que la spectroscopie Raman et l’ellipsométrie.
