La jeune pousse Deltia a levé 4,5 millions d’euros
Cette levée de fonds va permettre à la start-up allemande à soutenir la mission de modernisation des chaînes d’assemblage manuelles grâce à la vision industrielle et à l’IA.
Alors que la production mondiale se déplace vers des centres locaux pour renforcer les chaînes d’approvisionnement et soutenir la durabilité, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur manufacturier est un problème pressant.
L’intelligence artificielle (IA) a inauguré une ère de concurrence qui a des répercussions sur presque tous les secteurs d’activité, même ceux qui étaient auparavant lents à entrer dans le monde numérique.
La jeune pousse allemande Deltia a ainsi réalisé un tour de table d’un montant de 4,5 millions d’euros auprès d’un de ses partenaires, l’Allemand Cavalry Ventures, et d’un nouvel investisseur, l’Allemand Merantix.
« Cette levée de fonds va contribuer à soutenir notre mission de modernisation des chaînes d’assemblage manuelles grâce à la vision industrielle et à l’IA, ainsi qu’à répondre à la demande croissante de l’industrie en travailleurs de production qualifiés », expliquent Max Fischer, cofondateur et CEO, et Silviu Homoceanu, cofondateur et CTO de Deltia (voir photographie).
La start-up veut également renforcer son équipe de commercialisation, afin d’anticiper la croissance de sa clientèle – les premières industries utilisatrices sont des grandes installations de production dans les secteurs de la machinerie, de la fabrication électronique et de la logistique – au cours des 18 à 24 prochains mois.
La solution de vision de Deltia transforme les processus de production manuels, y compris l’assemblage, l’emballage et le réglage des machines, en formats numériques. L’algorithme développé par la jeune pousse analyse des aspects tels que les mouvements des mains et les temps de cycle, et propose des améliorations en mettant en évidence les zones d’inefficacité.
La plate-forme d’IA de la start-up peut identifier des modèles dans l’atelier en une ou deux équipes, ce qui facilite grandement le travail des ingénieurs de procédés et des autres personnes chargées de la production et de l’efficacité. La solution allemande apporte un gain de productivité de 10 à 30 % et une réduction de 20 à 50 % du temps de formation pour les nouveaux employés.