L’appareil de surveillance de l’environnement allie portabilité, précision et performance
Avec le Pollusense, Oizom ambitionne de faire entrer la surveillance de la qualité de l’air dans une nouvelle ère. L’analyseur, capable de suivre 17 paramètres différents, répond aux exigences d’obtention de mesures fiables et immédiates pour surveiller les émissions de gaz et protéger les opérateurs et/ou les riverains de sites industriels.
« Le paysage de la surveillance de la qualité de l’air change. Avec l’évolution des défis environnementaux, le besoin d’une mesure plus “intelligente”, plus rapide et plus fiable n’a jamais été aussi grande », constate Bhumik Nayak, Product Manager chez Oizom. Et ce que ce soit dans les secteurs des procédés industriels, des stations d’épuration des eaux usées (STEP) et des unités de traitement d’eau, des mines, de la construction, des audits environnementaux, etc.
« Pour les responsables d’usines, il s’agit de mieux comprendre l’impact environnemental de leurs activités industrielles (émissions de gaz) afin de prendre des décisions basées sur les données. Ils sont en effet confrontés à trois défis principaux : définir la meilleure implantation des systèmes de suivi en périphérie de site, éviter les plaintes des riverains et assurer la santé des personnel », explique Jainam Mehta, Chief Business Officer (CBO) d’Oizom Instruments.
Dans le domaine de l’eau, par exemple, les exploitants de STEP et d’unités de traitement veulent suivre le niveau des odeurs dans le but de planifier la maintenance aux moments opportuns et de prévenir les émissions de sulfure d’hydrogène (H2S). Dans les mines, il s’agit de surveiller les émissions de gaz et de poussières dans le cadre de la santé des opérateurs et des riverains). Et, dans la construction, l’objectif de respecter la conformité aux réglementation environnementales et de sécurité vis-à-vis des poussières, du bruit et des particules.
Un analyseur multi-paramètres
L’Indien Oizom Instruments vient de dévoiler le système de mesure de la qualité de l’air portable Pollusense, complétant ainsi son offre matérielle et logicielle pour la surveillance environnementale (particules, bruit, gaz, radiation, odeurs, météorologie…). « Avec cette solution portable, précise et performante pour tous les besoins de l’environnement et de l’industrie, nous ambitionnons de faire entrer la surveillance de la qualité de l’air dans une nouvelle ère », résume Bhumik Nayak. Il s’agit également de démocratiser les données sur la qualité de l’air.
Grâce à la technologie e-breathing (« respiration électronique ») brevetée – cette méthode d’échantillonnage active améliore significativement la précision et la longévité des capteurs, en les protégeant de l’exposition directe aux conditions climatiques difficiles (pluie, neige et poussières) – , l’analyseur Pollusense mesure un large éventail de polluants pour des tâches essentielles telles que la détection des fuites, la surveillance des clôtures et la mise en conformité.
On trouve ainsi, notamment, l’ammoniac (NH3 ; 0-10 à 0-1 000 ppm), le méthane (CH4), le H2S (0-10 à 0-2 000 ppm), les composés organiques volatiles (COV : 0-40 et 0-200 ppm), le formaldéhyde (CH2O ; 0-10 et 0-50 ppm), les particules (jusqu’à 5 000 µg/m3 pour les PM1, PM2.5 et PM10, jusqu’à 30 mg/m3 pour les PM100), le dioxyde de soufre (SO2 ; 0-20 à 0-2 000 ppm), le dioxyde d’azote (NO2 ; 0-10 à 0-500 ppm), le monoxyde de carbone (CO ; 0-10 à 0-1 000 ppm), le dioxyde de carbone (CO2 ; 0-5 000 ppm), le bruit (jusqu’à 140 dB), etc.
« Grâce aux Oizom Gas Sensor (OGS) et à la technologie e-breathing, l’analyseur Pollusense fournit, en temps réel, des mesures précises (jusqu’au ppb) de faibles concentrations, garantissant la fiabilité des valeurs dans les environnements les plus difficiles et contribuant à une meilleure confiance dans les données. Et la stabilisation des capteurs en seulement 30 min, si l’appareil a été arrêté il y a moins de 24 h (ou alors en 3 h après une longue période d’arrêt) permet à l’appareil d’être également déployable pour une utilisation immédiate. Les utilisateurs n’ont alors plus besoin d’attendre 48 h comme c’est le cas avec les solutions portables concurrentes », explique Bhumik Nayak.
Un appareil agnostique vis-à-vis des réseaux
Oizom met également l’accent sur un autre avantage du Pollusense comparer aux outils de surveillance conventionnels caractérisés par un manque d’agilité et d’accessibilité. « Jusqu’à présent, les systèmes traditionnels, souvent à poste fixe, sont limités en termes de capture de données sur différents sites, parce qu’ils sont complexes à mettre en œuvre et qu’il faut plusieurs heures, voire des jours pour configurer les systèmes conventionnels. C’est autant de temps pendant lequel les mesures ne sont pas disponibles et que les décisions ne peuvent être prises », affirme Bhumik Nayak.
Le nouvel analyseur se distingue par une autonomie de 24 h – alimentation par l’interface USB Type C et utilisation des mêmes power banks que celles pour smartphones – , pour une surveillance sans interruption, ni besoin de recharge, des dimensions (L x P x H) de 503 x 406 x 193 mm et une masse de 9 kg, ainsi qu’une utilisation dans tous les environnements. Le Pollusense se présente sous la forme d’un boîtier IP65 supportant une température de -20 à +60 °C et une humidité relative de 0 à 93 % HR, boîtier qui peut être monté sur un trépied à une hauteur de 1,2 à 1,5 m.
Enfin, le nouvel analyseur est doté d’un écran local pour la configuration et la visualisation des données – il est possible de travailler à partir d’un smartphone ou d’un ordinateur portable. « Le Pollusense est surtout agnostique vis-à-vis des réseaux (GSM, LTE, Wi-Fi, LoRa, Ethernet…) et il dispose aussi un enregistrement de données horodatées, d’une capacité de 16 Go, soit 90 jours, en cas de l’absence de couverture réseau ou de zones restreintes, par exemple. Le nouvel analyseur peut, par ailleurs, envoyer des alertes en cas de dépassement de seuils critiques et s’intégrer facilement à une infrastructure via API, MQTT et autres protocoles IoT. Il est aussi compatible avec la plate-forme de visualisation et d’analyse Envizom », conclut Jainam Mehta.