Les oscilloscopes de milieu de gamme boostent leurs capacités de traitement
Tektronix a dévoilé la série MSO 4B qui se distingue par des mesures et des décodages séries significativement plus rapides, une interface utilisateur deux fois plus réactive, etc.
Entre l’intelligence artificielle (IA) générative, le déploiement du traitement à la périphérie (edge computing) dans davantage de secteurs industriels, les besoins d’optimisation efficace de l’énergie et la prolifération des objets connectés, en plus de la complexité toujours croissante de l’électronique et de l’apparition régulière de nouvelles réglementations et normes, les industriels sont aujourd’hui confrontés notamment à des bande passante et des débits de données encore plus élevés.
« Dans le domaine des oscilloscopes numériques, en particulier de milieu de gamme, la demande grandissante de “Faster Time to Insight” pour accélérer les cycles de conception et de validation nécessite des instruments de test et de mesure réactifs, faciles à utilisation, aux débits de communication et à la connectivité élevés. Les utilisateurs cherchent, en particulier, à automatiser leurs mesures », constate Daryl Ellis, General Manager Mainstream Portfolio chez Tektronix.
Deux ports USB 3.0 disponibles
Trois ans et demi après le lancement de la série MSO4, l’entité du groupe américain Fortive vient de dévoiler la série d’oscilloscopes à signaux mixtes MSO 4B, dans la continuité des séries MSO 5B et MSO 6B. « Nous étions nombreux, clients et personnels de Tektronix, à aimer la série MSO4, mais le moment était venu de préparer l’avenir. Nous sommes ainsi repartis de zéro pour la conception de la plate-forme des MSO4B, avec, toujours, un processeur 64 bits Intel x6413E 1,5/3,0 GHz et une mémoire eMMC 64 Go, mais un affichage au contraste et à l’angle de vue améliorés, ainsi qu’une nouvelle architecture logicielle », explique Jeffrey Miller, Product Marketing Manager chez Tektronix.
La nouvelle série se distingue par une plate-forme de traitement plus puissante, avec notamment des mesures et des décodages séries significativement plus rapides, une interface utilisateur deux fois plus réactive et un transfert de données 50 % plus rapide via USB ou Ethernet. Chaque appareil intègre également deux ports USB 3.0 et est compatible avec les outils e*Scope et TekScope. « Autres nouveautés, les annotations de mesure indiquent les niveaux de référence et les séquencements, et les histogrammes de formes d’onde donnent un aperçu du bruit et de la gigue », poursuit Jeffrey Miller.
Les utilisateurs des modèles de la série précédente ne seront toutefois pas dépaysés : ils retrouveront, entre autres, 4 ou 6 voies analogiques (modèle MSO44 ou MSO46) et jusqu’à 32 ou 48 voies logiques avec Flex Channels (MSO44 et MSO46), une bande passante analogique de 200 MHz à 1,5 GHz et une profondeur mémoire de 31,25 Mpoints sur toutes les voies (62,5 Mpoints en option).
« Avoir confiance dans les résultats »
Quant à la fréquence d’échantillonnage, elle est de 3,125 Géch/s avec une résolution verticale de 12 bits et elle peut atteindre 6,25 Géch/s sous 12 bits et descendre à 125 Méch/s sous 16 bits (mode High Res). Citons encore un taux de rafraîchissement supérieur à 500 000 formes d’onde par seconde.
Parmi les autres caractéristiques, les oscilloscopes MSO4B intègrent un voltmètre numérique et un compteur de fréquence, un générateur de fonctions et de formes d’onde arbitraires (option), ainsi qu’un écran TFT couleur tactile 13,3 pouces 1 920 x 1 080 pixels et des dimensions de 280 x 450 x 155 mm et une masse de 7,3 kg.
« Les performances en termes de précision et de fiabilité des oscilloscopes MSO4B en font des instruments parfaitement adaptés pour relever les défis auxquels sont confrontés au quotidien les ingénieurs, tels que le débogage de signaux, l’analyse de puissance, du protocole et/ou du bruit. Ils peuvent avoir confiance dans les résultats obtenus et, donc, leurs conceptions. Les ingénieurs doivent être experts dans leur domaine, mais pas en oscilloscopie », affirme Jeffrey Miller.