Actualité riche pour Hexagon ces dernières semaines
En plus de plusieurs changements au sein de sa direction, le groupe suédois a notamment acquis l’Américain ETQ.
Le groupe suédois Hexagon a été très actif ces dernières semaines, tant sur le plan des acquisitions que de changements organisationnels. Le groupe, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 4,3474 milliards d’euros en 2021, soit une hausse de 15,3 % par rapport à 2020, et des bénéfices nets d’un montant de 810 millions d’euros (au lieu de 624,7 M€ un an plus tôt), vient en effet de racheter l’Américain ETQ, qui sera intégrée à la division Manufacturing Intelligence, pour un montant de 1,2 milliard de dollars américains.
Créée en 1992, la société emploie 185 personnes à son siège social dans le Massachusetts (États-Unis) et dans ses bureaux en Arizona(États-Unis) et à Dublin (Irlande). Elle est spécialisée dans les systèmes de gestion de la qualité (SMQ), de l’environnement, la santé et la sécurité (EHS), ainsi que de la conformité en mode SaaS, pour les sciences de la vie, la santé, l’industrie lourde, l’électronique, l’agroalimentaire, l’automobile, etc.
Ola Rollén, président et CEO d’Hexagon.
« L’intégration des données de nos systèmes de mesures dimensionnelles avec Reliance d’ETQ conduit à des niveaux d’autonomie croissants, qui améliorent la capacité d’un client à mettre en œuvre des données de qualité et de traitement. L’outil permet également la connectivité des données et des processus à travers les chaînes d’approvisionnement, réunissant fournisseurs et clients dans un seul système », affirme Ola Rollén (voir photographie), président et CEO d’Hexagon.
Par ailleurs, le groupe suédois a procédé à plusieurs changements au sein de sa direction. Paolo Guglielmi, qui était jusque-là président d’Hexagon Manufacturing Intelligence, a été promu COO du groupe. Quant au COO, Norbert Hanke, il est devenu vice-président exécutif du Suédois. Enfin, Juergen Dold a laissé son rôle stratégique à la tête des divisions Geosystems, Geospatial et Safety & Infrastructure pour le poste de vice-président exécutif du groupe.
Rappelons que le rachat d’ETQ est déjà la deuxième acquisitions réalisée par Hexagon cette année. Il avait en effet repris en janvier le spécialiste des technologies de forage souterrain australien Minnovare, pour un montant non dévoilé.
