Des résultats financiers 2022 finalement positifs pour le Cetiat
Le Centre technique des industries aérauliques et thermiques (Cetiat) a enregistré un chiffre d’affaires d’un montant de 14,1 millions d’euros, en progression de 3 % par rapport à 2021.
« Nous avons connu une année contrastée avec des activités aux évolutions très différentes. Après un bon premier semestre, toujours marqué par la forte reprise économique post-Covid-19, le second semestre a connu un ralentissement de l’activité pour finir l’année à l’objectif fixé », constate Pierre Claudel (voir photographie), directeur général du Cetiat.
Le Centre technique des industries aérauliques et thermiques (Cetiat) vient d’annoncer ses résultats financiers pour l’année 2022, avec un chiffre d’affaires d’un montant de 14,1 millions d’euros, en progression de 3 % par rapport à l’année précédente.
Il se répartit pour 32 % pour les actions collectives (4,6 M€) et pour 68 % pour les actions marchandes (9,5 M€). Parmi les actions marchandes, les études sont en recul par rapport à 2021, 3,1 M€, tandis que la métrologie et les essais ont poursuivi leur croissance pour atteindre respectivement 3,6 M€ et 2,2 M€.
Le Cetiat a par ailleurs vu la formation (la quatrième activité marchande) augmenter de 22 % entre 2021 et 2022, à 642 000 euros HT. « Nous pouvons nous réjouir de la forte croissance de la formation, qui marque un véritable engagement des acteurs vers la transition énergétique », ajoute Pierre Claudel.
Avec la croissance du secteur de l’aéraulique et de la thermique , le centre technique a bénéficié d’un autre aspect financier positif en 2022 : la collecte de la Taxe fiscale affectée (TFA) a augmenté de 9,4 % par rapport à 2021, pour atteindre 5,1 M€. Cela a permis au Cetiat de développer ses activités pour la profession.
« 2022 aura été une année compliquée pour tout un chacun avec énormément d’imprévus (guerre en Ukraine, crise énergétique, difficultés d’approvisionnement…). Cela a nécessité de fortes capacités d’adaptation des acteurs », insiste Yves Fanton d’Andon (voir photographie), nouveau président du Cetiat.
La profession s’est également engagée dans la transition énergétique et environnementale, qui nécessite de nouveaux développements, d’accélérer sur la thermodynamique et l’électrification des usages. « L’industrie de la thermique et de l’aéraulique investit beaucoup, comme elle l’a fait sur 2022, et continuera à s’engager dans la transition énergétique et la réduction de ses émissions de CO2 », ajoute Yves Fanton d’Andon.