Allice est devenu le référent technique de la décarbonation
Après cinq ans d’existence, Allice fait le bilan positif de sa mission principale de fédérer et d’innover pour décarboner l’industrie, entre publication d’études, actions d’animation, renfort des liens avec les centres techniques industriels et les pouvoirs publics.
Pour faire face aux enjeux liés à un contexte inédit ces dernières années, entre hausse des coûts de l’énergie et enjeux climatiques de plus en plus pressants, les acteurs de la filière de la décarbonation de l’industrie peuvent compter, depuis maintenant cinq ans, sur Allice, l’Alliance pour la décarbonation de l’industrie, pour faire face à ces enjeux.
Allice rassemble aujourd’hui plus de 120 membres et partenaires, avec une trentaine d’études engagées d’un montant total de 1,5 millions d’euros. Ce réseau de rencontres entre les acteurs de l’offre et de la demande se donne pour mission principale de fédérer et d’innover pour décarboner l’industrie.
A l’instar de certains de ses membres fondateurs, à savoir le Centre technique des industries aérauliques et thermiques (Cetiat), le Centre technique des industries mécaniques (Cetim) et le Centre technique de la conservation des produits agricoles (CTCPA) – les autres initiateurs sont le CEA Liten et Bluenomy – , Allice se met au service des industriels français en mutualisant les moyens et compétences.
En contact direct avec les acteurs de la filière, l’alliance comprend leurs enjeux techniques et leurs contraintes opérationnelles, et leur fournit toutes les clés pour accélérer leur démarche de décarbonation et favoriser le développement de solutions innovantes, grâce à la réalisation de feuilles de route, d’études, d’états de l’art et d’actions d’animation (congrès biennal lancé en 2021, forum FIRE dédié à la récupération de chaleur fatale, webinaires).
Allice est également en lien direct avec les pouvoirs publics auxquels elle apporte son soutien. En 2022 et 2023, elle s’est ainsi vu confier la réalisation de deux études, respectivement pour la Direction générale des entreprises (DGE) et la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC).
Elle bénéficie aussi d’un contrat de collaboration annuel avec l’Ademe, renouvelé chaque année. En parallèle, l’alliance est partenaire du Comité stratégique de filière Nouveaux systèmes énergétiques (CSF NSE) pour contribuer à ses différentes activités.
Cette année, Allice renforce ses liens techniques avec ses centres techniques industriels actionnaires (CTI) dans le cadre de travaux collectifs cofinancés à destination de ses adhérents et des ressortissants des CTI concernés.
Dans ce cadre, cinq études seront produites : décarbonation de l’industrie agroalimentaire, décarbonation des utilités et des réseaux sur sites industriels, hybridation énergétique des procédés industriels, performance des systèmes de cogénération/trigénération sur chaleur fatale, et solutions contre l’encrassement des échangeurs de chaleur.
Fort de ces résultats, Allice affiche une ambition de devenir, d’ici à 2025, l’alliance technique de référence pour innover et accélérer la décarbonation de l’industrie en France et, de plus en plus, en Europe. En plus de vouloir doubler son nombre d’adhérents, d’augmenter sa capacité de production d’études et, donc, d’intensifier ses actions d’animation, Allice veut s’engager à porter ses valeurs et ses missions à l’échelle européenne.
Il s’agit de soutenir la compétitivité des adhérents français et de favoriser leur visibilité sur le marché européen, au travers l’organisation d’un congrès international et l’atteinte de 10 % d’adhérents européens dans son réseau. En parallèle, l’alliance a entamé la construction d’un réseau de partenaires européens, dont les activités sont proches et qui pourraient devenir un relais de ses actions.