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Le scanner 3D automatisé se fait une place sur le bureau

Le scanner 3D automatisé se fait une place sur le bureau

Artec 3D propose le scanner 3D automatisé de table Micro II, conçu pour la numérisation d’objets minuscules ou de petite taille grâce à une précision de 5 µm seulement.

Dans les domaines de la rétro-ingénierie ou du contrôle qualité, par exemple, certains industriels privilégient une solution de table, en tout cas bien plus compactes qu’un scanner associé à un bras automatisé, pour des raisons d’encombrement, de coût, etc., dans le but d’exporter ensuite les données ou rédiger un rapport d’inspection détaillés (Geomagic Control X).

Le Luxembourgeois Artec 3D vient d’annoncer le lancement du scanner 3D automatisé de table Micro II, conçu pour la numérisation d’objets minuscules ou de petite taille, dans les industries et les applications où un niveau de précision élevé est essentiel (rétro-ingénierie de petites pièces, contrôle qualité, criminalistique, bijouterie…).

Le nouveau scanner 3D se distingue en effet par une précision de 5 µm, soit deux fois meilleur que son prédécesseur lancé en 2019, une répétabilité de 2 µm et un champ de vision élargi, qui permet aux utilisateurs de capturer un volume 18,5 fois plus grand et des objets beaucoup plus large, jusqu’à 200 × 200 × 150 mm.

« Avec le nouveau Micro II, nous pouvons scanner un plus large éventail d’objets, tout cela avec le même workflow automatisé en un seul clic. Nous continuerons également à perfectionner les algorithmes, comme nous le faisons pour tous nos scanners. Avec la prochaine version d’Artec Studio, par exemple, nous prévoyons d’ajouter le mode HD au Micro II », indique Art Yukhin, CEO d’Artec 3D.

Quatre caméras 13 mégapixels

Entièrement automatisé, le nouveau scanner 3D nécessite très peu d’intervention de la part de l’utilisateur, un simple clic en fait. Grâce aux algorithmes dans le logiciel Artec Studio, le scanner initie une trajectoire de numérisation optimale, en veillant à ce que tous les angles soient capturés.

Les quatre caméras de 13 mégapixels de résolution capturent les données sur trois axes à une fréquence de 1 million de calculs par seconde, et permettent de percevoir, en profondeur, les trous et les fissures. « Grâce aux algorithmes de visualisation d’Artec Studio, le scanner se positionne automatiquement sur l’objet pour suivre la trajectoire de numérisation idéale. Ainsi, l’objet est capturé de tous les côtés, en un minimum de temps », explique Gleb Gusev, CTO d’Artec 3D.

Avec la dernière version d’Artec Studio 18, il devient désormais facile d’inspecter rapidement et facilement ou d’effectuer une rétro-ingénierie directement dans le logiciel, voire d’aller plus loin avec le workflow Scan to CAD d’Artec Studio, comme, par exemple, l’exportation vers Solidworks ou d’autres logiciels de CAO.

 

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