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Acsiel, Embedded France, le SNESE et le SPDEI veulent renforcer leur filière

Acsiel, Embedded France, le SNESE et le SPDEI veulent renforcer leur filière

Via une nouvelle initiative, les quatre organisations professionnelles ambitionnent de fédérer et de renforcer l’ensemble de la filière de l’industrie électronique nationale dans un environnement complexe.

Face aux défis mondiaux et aux évolutions technologiques rapides, il est essentiel pour la France de conserver une position de leader dans le secteur de l’électronique et des domaines associés (composants, cartes, logiciels embarqués, équipements).

Les organisations professionnelles Acsiel Alliance électronique, Embedded France, le Syndicat national des entreprises de sous-traitance électronique (SNESE) et le Syndicat professionnel de la distribution en électronique industrielle (SPDEI) viennent d’annoncer, en coordination avec les acteurs économiques regroupés dans le Comité stratégique de filière (CSF), une initiative destinée à fédérer et à renforcer l’ensemble de la filière de l’industrie électronique nationale dans un environnement complexe.

Alain Gorrec, président du SPDEI et responsable de la nouvelle initiative d’Acsiel Alliance électronique, d’Embedded France, du SNESE et du SPDEI [© CEL].

Pour piloter cette initiative, Alain Gorrec (voir photographie), l’actuel président du SPDEI, a été nommé responsable du projet. Il a accompli toute sa carrière dans l’industrie électronique à des postes de direction générale de PME françaises et d’un groupe international de distribution de composants électroniques, ainsi que d’entrepreneur par la reprise d’une PME spécialisée dans la fourniture de produits et de services pour l’industrie.

Les quatre organisations professionnelles ont pour ambition de relever les défis concernant les pressions sur les capacités de production liées au fort accroissement de la demande de produits électroniques et de systèmes embarqués pour répondre aux enjeux sociétaux que sont la transformation digitale et la transition énergétique.

On peut également mentionner un besoin important en R&D pour rester à la pointe de l’innovation dans un contexte mondial en constante évolution (systèmes cyber-physiques, intelligence artificielle [IA], edge computing…), et une chaîne d’approvisionnement mondiale complexe, qui demande un travail de coordination avec les filières aval afin d’équilibrer l’offre et la demande.

Parmi les autres défis, encore, des chaînes d’approvisionnement amont sont confrontées à des difficultés en termes de disponibilité de matières premières, d’équipements et de composants essentiels. Les restrictions américaines à l’exportation, les relations entre la Chine et Taïwan, ainsi que la guerre russo-ukrainienne et le conflit israélo-palestinien ont créé un climat d’incertitude dans l’industrie électronique mondiale et un manque de visibilité.

Enfin, les quatre organisations professionnelles partagent les besoins croissants d’augmenter l’attractivité de la filière, afin de pourvoir les postes ouverts, au nombre de 18 000 sur les trois prochaines années, uniquement sur le domaine des composants et plusieurs dizaines de milliers pour les logiciels embarqués et solutions applicatives, ainsi que de travailler avec le monde académique pour développer les compétences.

 

 

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