Bruno Hay est le lauréat du prix LNE de la recherche 2023
Il a été récompensé pour ses travaux ayant mené au développement de références métrologiques pour la caractérisation des propriétés thermiques des matériaux.
Comme chaque année depuis 2009, le Prix LNE de la recherche 2023 est décerné à un(e) chercheur(e) contribuant au rayonnement de la métrologie française. Cette année, c’est Bruno Hay qui a été récompensé, ce 11 décembre 2023, pour ses travaux ayant mené au développement de références métrologiques pour la caractérisation des propriétés thermiques des matériaux.
Il s’agit notamment de la création, avec son équipe, de la plate-forme Matis. Cette structure, sans équivalent au monde, regroupe en un seul lieu de nombreux instruments, garantit aux laboratoires académiques et industriels des mesures fiables et traçables au Système international d’unités (SI) sur une large plage de températures et pour un grand nombre de propriétés thermophysiques.
Thomas Grenon (à gauche), directeur général du Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), remettant le prix LNE de la recherche à Bruno Hay, responsable du pôle Photonique-Énergétique du LNE [© Cédric Lardière].
Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en « énergétique industrielle » et d’un DEA en « aérodynamique et mécanique des fluides, combustion, thermique », Bruno Hay intègre le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) en 1992, en tant qu’ingénieur d’étude en métrologie des propriétés thermiques.
Il prend la responsabilité de l’unité Propriétés thermophysiques des matériaux six ans plus tard, avant de diriger, dès 2008, le département Matériaux, où il coordonne également les recherches en métrologie des propriétés thermiques dans le cadre du Laboratoire commun de métrologie (LNE-CNAM).
Un an après soutenu son habilitation à diriger des recherches (HDR), Bruno Hay est promu, en 2018, responsable du pôle Photonique-Énergétique, constitué d’une quarantaine de personnes. Il a participé à une quinzaine de projets de recherche internationaux et apporte régulièrement son expertise aux groupes de travail « Thermophysical Quantities » du BIPM et d’Euramet.