Caméras thermiques : les acteurs chinois montent en puissance
Dans sa dernière étude comparative sur les modules caméras infrarouges, Piséo a mené une investigation sur le Micro III d’InfiRay.
Si le marché des caméras thermiques était, par le passé, dominé par des acteurs européens et américains sur le marché, on trouve également, depuis une dizaine d’années, des fabricants chinoises. Et cette tendance s’est accélérée avec la pandémie de Covid-19.
Pour savoir si les fabricants chinois vont continuer à gagner des parts de marché croissantes, ou non, le centre d’innovation Optique-Photonique Piséo, partenaire du Français Yole Développement, a mené une étude comparative – la quatrième du genre – du module caméra Micro III d’InfiRay, un fabricant identifié comme leader chinois. Rappelons que Piséo avait effectué la même étude sur le module caméra Boson de l’Américain Teledyne Flir.

Les résultats de l’étude comparative ont montré que le bolomètre mis en œuvre dans le Micro III est de qualité supérieure à celle du Boson, produisant des images de bonne qualité avec un faible nombre de mauvais pixels. La qualité d’image n’est toutefois pas bien améliorée par le micrologiciel de traitement d’image, qui comprend des fonctions de « mappage » de tonalité de base avec des erreurs dans certaines d’entre elles.
Les algorithmes de correction du signal et de traitement d’image – ils rendent l’approche de la caméra Boson attrayante – sont largement sous-performants dans la caméra InfiRay. L’ingénieur système peut alors être surpris de la difficulté d’atteindre le potentiel du capteur dans ce cas.



