Endress+Hauser a réalisé une excellente année 2021
« Nous avons d’ailleurs dépassé, pour la première fois, la barre des 3 milliards de francs suisses », souligne Matthias Altendorf, CEO de groupe suisse.
Lors de sa conférence de presse annuelle organisée le 5 avril 2022 à Bâle (Suisse) et en « distanciel », le groupe suisse Endress+Hauser vient d’annoncer ses résultats financiers pour l’année 2021. Et ce que l’on peut dire, c’est qu’ils sont très positifs.
Le groupe a en effet réalisé un chiffre d’affaires de 2,879 milliards d’euros, en croissance de 11,7 % par rapport à l’année précédente. « Nous avons d’ailleurs dépassé, pour la première fois, la barre des 3 milliards de francs suisses », souligne Matthias Altendorf (voir photographie), CEO d’Endress+Hauser. 2020 avait toutefois été une année particulière, avec un chiffre d’affaires en recul de 2,8 % par rapport à 2019, en raison notamment des fortes restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19.
Le groupe a par ailleurs enregistré, toujours en 2021, un EBIT d’un montant de 434 millions d’euros et des bénéfices nets d’un montant de 356,8 M€, au lieu de respectivement 337 M€ et 254,9 M€ un an plus tôt. Ces résultats ont permis à Endress+Hauser de consacrer 213,4 M€ à la recherche et au développement, soit 7,4 % de son chiffre d’affaires et une augmentation de 9,4 % par rapport à l’année précédente.Durant l’année 2021, le Suisse a connu une croissance dynamique en Asie et en Amérique, ainsi qu’une solide performance en Europe-« une croissance supérieure à celle du marché », indique Matthias Altendorf. Si l’Afrique a progressé, les activités au Moyen-Orient, fortement tributaire de l’industrie pétrolière et gazière, ont connu un recul. La Chine, elle, a confirmé sa position de premier marché de vente de l’entreprise, suivie par les États-Unis et l’Allemagne.
Endress+Hauser a commencé l’année 2022 avec un carnet de commandes record : au premier trimestre, les entrées de commandes ont été supérieures aux prévisions. Bien que le groupe ait prévu une croissance dans le haut de la fourchette à un chiffre pour 2022, il n’est pas certain, à l’heure actuelle, que cet objectif soit réalisable. « L’attaque de l’Ukraine par la Russie a changé la donne, elle entraîne des souffrances pour des millions de personnes et frappe de nombreuses nations alors que la pandémie est loin d’être surmontée », regrette Matthias Altendorf.