Hexagon lance ses premiers scanners 3D portables
Les modèles Atlascan Max et Marvelscan sont notamment destinés aux applications pour lesquelles la mesure dimensionnelle n’est, en général, pas utilisée.
La productivité est un facteur crucial, quel que soit l’environnement d’inspection. « Aujourd’hui, les équipes de fabrication et d’ingénierie apprécient la valeur ajouté des scans 3D tout au long du cycle de vie d’un produit. Presque tout le monde pourrait être amené à réaliser un scan de qualité métrologique », explique Pirmin Bitzi, directeur général de l’unité Systèmes de mesure portables chez Hexagon Manufacturing Intelligence.
L’Américain vient ainsi de compléter son offre de solutions, déjà forte de nombreuses technologies, avec ses premiers scanners 3D portables Atlascan Max et Marvelscan pour le contrôle qualité manuel et automatisé, ainsi que la rétro-conception. Ils permettent aux ingénieurs et personnels de fabrication de mesurer des pièces automobiles, ferroviaires, en fabrication générale, en restauration et conservation du patrimoine.
Les nouveaux scanners peuvent fonctionner selon les modes Standard/Ligne et Fin, qui se distinguent par leur vitesses de mesure de 3 000 000 points par seconde et 1 680 000 points par seconde (Atlascan Max) ou de 2 100 000 points par seconde et 900 000 points par seconde (Marvelscan).
Par ailleurs, le modèle Atlascan Max intègre 26 lignes laser bleues et un laser bleu simple (mode Standard), plus 14 lignes laser bleus (mode Fin), tandis que le modèle Marvelscan est doté de 22 lignes laser bleues et un laser bleu simple (mode Standard), plus 5 lignes laser bleus parallèles (mode Fin).
Les utilisateurs peuvent adapter instantanément les flux de travail à l’aide de boutons de commande actionnés avec le pouce. Cette numérisation multimode permet de mesurer différents types de caractéristiques et de surfaces, sans nécessiter un PC lors de la mesure : par exemple, scanner des surfaces ouvertes avec le mode Standard, puis relever les caractéristiques complexes avec une plus haute résolution (mode Fin). Toutes les données sont automatiquement combinées en un seul nuage de points exploitable.
Comme les scanners et les pièces peuvent être déplacés librement pendant la mesure – les scanners fonctionnent sur batteries, donc en sans-fil, « une première sur le marché des modèles portables de qualité métrologique » et qui rend possible le montage sur des robots industriels ou des cobots – , la collecte de données de pièce complètes est plus rapide sans affecter la qualité des résultats d’inspection.
« Nos premiers scanners 3D portables permettent aux clients de numériser des pièces sans se soucier de leur fixation ou de l’environnement, offrant ainsi un gain de temps considérable et une plus grande flexibilité de mesure », affirme Pirmin Bitzi.
Parmi les autres spécifications, citons une zone de scan jusqu’à 600 x 550 mm, une justesse de mesure jusqu’à 0,02 mm, une profondeur de champ de 450 mm (mode Standard) et 200 mm, pour l’Atlascan Max, ou 150 mm, pour le Marvelscan (mode Fin), des dimensions de 295 × 135 × 75 mm et une masse de 1 kg (Atlascan Max) ou de 300 × 150 × 75 mm et masse de 1,3 kg (Marvelscan).
« Le système de photogrammétrie intégré dans le Marvelscan s’aligne sur des cibles de référence sans qu’il soit nécessaire de les coller », ajoute Pirmin Bitzi. En plus d’améliorer la précision de numérisation de pièces fragiles, de grandes dimensions, cette fonctionnalité apporte un gain de productivité supplémentaire, en particulier pour les grandes pièces et les pièces répétitives, pour lesquelles le placement des cibles est une tâche chronophage.
Les scanners Atlas Max et Marvelscan intègrent enfin un mode de capture flash qui permet d’acquérir instantanément, dans la même prise de vue, les données de nombreux trous et rainures, en facilitant et accélérant encore un peu plus cette mesure.
