Le Cetim et le CEA unissent leurs forces dans l’hydrogène

L’objectif de cette alliance technologique est d’accélérer le déploiement de la chaîne de valeur « Hydrogène » en France.

Dans le but d’accélérer le déploiement de la chaîne de valeur « Hydrogène » en France, le Centre technique des industries mécaniques (Cetim) et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) ont annoncé, début juillet, la création d’une alliance technologique.

L’accord, portant sur une durée de cinq ans, vise des développements scientifiques et technologiques ciblés qui produiront de nouvelles méthodes de caractérisation des matériaux en environnement d’hydrogène, de simulation et d’optimisation au service d’une compétitivité industrielle nationale.

Ces derniers mois, chacun des deux partenaires ont développé un ensemble de compétences, d’expertises et de moyens. Le Cetim s’est en effet doté d’un centre d’ingénierie et d’essais des matériaux (HyMEET pour Hydrogen Material and Equipement Engineering and Testing Center), qui constitue le premier élément d’un plan ambitieux déployé sur les quatre prochaines années.

Du côté du CEA, ce dernier s’est constitué de compétences au sein d’une plate-forme spécifique, utilisant des moyens expérimentaux dédiés (essais mécaniques sous haute pression d’hydrogène, perméation d’hydrogène, éclatement de disques/tubes…) associés à des moyens de caractérisation microstructurale, de dosage de l’hydrogène dans les matériaux et de modélisation.

« Ensemble, nos deux organisations prolongent leur mission commune de soutien à la compétitivité de l’industrie française. Par l’offre inédite ainsi créée, nous avons trouvé le moyen d’accélérer et de déployer plus rapidement les futurs tests et essais nécessaires à la mise en place d’une filière au cœur de la mobilité propre à grande autonomie et du développement d’industries à faible émission de carbone », renchérit François Legalland, directeur du CEA-Liten.

« En associant nos expertises dans le domaine des matériaux et de l’étanchéité, nous ouvrons ensemble la voie au développement d’une filière française de production de composants et systèmes d’hydrogène, indispensable pour compléter la chaîne de valeur autour des développements d’électrolyseurs et de piles à combustible », affirme Daniel Richet, directeur général du Cetim.