Le Cetim renforce ses capacités d’essais de CEM pour la mobilité électrique
Le Centre technique des industries de la mécanique (Cetim) s’est doté d’une deuxième chambre anéchoïde pour le marché de l’e-mobilité (vélos à assistance électrique et autres engins électriques mobiles).
Pour être commercialisés sur le marché européen, la plupart des équipements électriques doivent respecter la directive européenne 2014/30/UE relative à la compatibilité électromagnétique (CEM). Les vélos électriques et autres engins à motorisation électrique n’échappent pas à la règle.
Leurs fabricants doivent les soumettre à toute une batterie d’essais de CEM afin de s’assurer qu’ils fonctionnent convenablement dans leur environnement électromagnétique, sans qu’eux-mêmes ne soient une source de perturbations électromagnétiques qui puissent nuire au fonctionnement des appareils opérant à proximité.
Pour répondre aux besoins croissants des industriels en la matière, le Centre technique des industries de la mécanique (Cetim) a étoffé ses moyens d’essais de CEM en se dotant d’une deuxième chambre anéchoïde et de l’ensemble des ressources (instruments spécifiques et expertise technique) pour le marché de la mobilité électrique (e-mobilité).
La première chambre est destinée à la réalisation d’essais d’une variété d’appareils et d’équipements fixes, tandis que la deuxième, mise en service mi-octobre, intègre un banc E-Bike permettant de vérifier la conformité de CEM d’un vélo à assistance électrique selon la norme EN 15194, ainsi que de conduire des essais de CEM sur une diversité d’engins électriques mobiles d’une masse jusqu’à 4 000 kg (transpalettes, fauteuils roulants, robots mobiles autonomes, petites machines agricoles et forestières…).
En plus d’être complétés, selon les besoins, par un banc de transitoires de réseau batterie, un banc de décharges électrostatiques ou un banc pneumatique vérins et moteurs, par exemple, ces essais peuvent être effectués sur des bancs dédiés à la mobilité conventionnelle et/ou électrique, à des niveaux de champ électrique pouvant atteindre jusqu’à 200 V/m, et être associés à un système de surveillance des fonctions de l’équipement sous test (caméras, surveillance de signaux ou de bus de terrain…).