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Des modèles plus réalistes pour la simulation des ADAS

Des modèles plus réalistes pour la simulation des ADAS

La start-up cogniBIT et dSpace collaborent pour rendre encore plus réalistes les scénarios de circulation.

Les situations de circulation sont influencées par le comportement des différents usagers de la route. Il s’agit d’émotions telles que la peur, la surprise et le bonheur, mais aussi de limites comme la vue altérée des conducteurs.

La conduite hautement automatisée et autonome ne deviendra plus sûre dans la pratique que lorsque tous ces aspects seront intégrés de manière réaliste dans la simulation pour le développement et le test des systèmes d’aide à la conduite (ADAS) et de conduite autonome.

La start-up allemande cogniBIT et son compatriote dSpace travaillent désormais ensemble pour rendre encore plus réalistes les scénarios de circulation. Dans un premier temps, l’environnement de simulation ASM (Automotive Simulation Models) du second est associé aux modèles de conducteur basés sur l’intelligence artificielle (IA) driveBOT du premier.

Pour l’étape suivante dans le développement des fonctions de conduite autonome, à savoir en dehors des conditions de fonctionnement opérationnelles (Operational Design Domains ou ODD), d’autres facteurs peuvent être pris en charge, comme par exemple un conducteur nerveux ou stressé au volant.

Les modèles de cogniBIT permettent à l’environnement ASM de simuler un trafic environnant plus réaliste, non seulement pour l’ego-véhicule (le véhicule connecté ou autonome), mais aussi dans une simulation multi-agents pour les participants au trafic environnant (compagnons). Leur mouvement réaliste permet de faire varier efficacement les scénarios de circulation simulés, d’identifier les situations spéciales, et donc de définir les limites d’une fonction de conduite.

Une fois le comportement imprévisible des conducteurs humains intégré dans la simulation, les deux sociétés envisagent, à l’avenir, l’intégration successive de modèles de comportement d’autres usagers de la route, comme les piétons ou les motocyclistes.

« La fonction de conduite pour les niveaux 2 à 5 de la norme SAE doit être validée pour garantir une interaction sûre avec les usagers humains de la route. Limplication des neuroscientifiques et des découvertes sensorimotrices dans la simulation conduit à des résultats valides et significatifs, rendant ainsi les fonctions de conduite plus sûres », explique Christopher Wiegand, Strategic Product Manager au sein du département Automated Driving & Software Solutions de dSpace.

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