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Dracula Technologies réalise une levée de fonds de 5,5 millions d’euros

Dracula Technologies réalise une levée de fonds de 5,5 millions d’euros

Cet investissement permettra notamment à la jeune pousse d’industrialiser sa technologie de cellules photovoltaïques sur-mesure, pour alimenter des objets connectés.

La jeune pousse Dracula Technologies vient de réaliser une levée de fonds d’un montant de 5,5 millions d’euros auprès de la Banque des territoires, pour le compte de l’État français dans le cadre du programme Territoires d’innovation du plan France 2030, du fonds souverain Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) et du fabricant de semi-conducteurs Semtech.

Après dix ans de recherche, la technologie de cellules photovoltaïques sur-mesure, pour alimenter des objets connectés, de Dracula Technologies entre en phase d’industrialisation. La start-up va ainsi investir une dizaine de millions d’euros dans la construction de sa première usine 4.0 à Valence (Drôme).

« Notre capacité de production actuelle est denviron 15 000 modules par semaine, ce qui nous permet de livrer des préséries. Notre objectif est datteindre 10 millions de modules par an dici la fin de l’année prochaine. Nous approvisionnerons le marché européen depuis Valence, mais nous voulons dupliquer aux États-Unis et, plus tard, en Asie le modèle d’usine 4.0 de Valence », annonce Brice Cruchon, fondateur et CEO de Dracula Technologies.

La jeune pousse devrait embaucher 10 personnes en 2022 et réaliser un chiffre d’affaires de 3 M€. Elle compte, l’année prochaine, recruter plus de 15 personnes pour la R&D, l’industrialisation et le développement commercial, et doubler ce chiffre d’affaires, plus de la moitié provenant de l’Europe et des États-Unis, et dans une moindre mesure de la Corée du Sud et du Japon.

« Grâce à notre capacité à fabriquer des produits surmesure et ultra-minces, la demande augmente dannée en année. Sur cette base, nous faisons en sorte que nos produits soient alimentés exclusivement en solaire, mais nous cherchons aussi à les adapter à dautres supports que le plastique et à utiliser des encres vertes », poursuit Brice Cruchon.

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