Le CFIA revient en force pour son 25e anniversaire
A quelques jours de l’ouverture de l’édition 2022 du Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire (CFIA), ViPress-mesure.net a interviewé Sébastien Gillet, le directeur du salon, pour savoir ce que l’organisateur GL events Exhibitions Operations a réservé comme surprises aux visiteurs et exposants à l’occasion du 25e anniversaire de l’événement.
Après deux années de quasi-absence-l’édition 2021 avait pu se tenir, mais dans un format hybride et avec un recul très important tant des visiteurs que des exposants-, le Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire (CFIA) va enfin ouvrir ses portes dans un contexte sanitaire et économique plus propice. Même si la guerre entre la Russie et l’Ukraine ne peut se traduire que par de fortes tensions sur certaines matières premières. « Les 25 ans du CFIA représentent toutefois une occasion idéale de rendre festif l’événement, surtout que la véritable précédente édition remonte maintenant à trois ans », se réjouit Sébastien Gillet, directeur du CFIA.
Si elle n’avait enregistré la venue qu’un peu plus de la moitié du nombre de visiteurs ayant fait le déplacement en 2019-l’édition avait enregistré un nombre record de visiteurs, à 22 768 personnes, et 1 600 exposants-, l’édition 2021 du CFIA, qui s’était finalement du 9 au 11 juin après deux reports, avait surtout servi de « salon pilote ». « Les pouvoirs publics avaient pu être rassurés sur la mise en place d’un protocole sanitaire lors de salons professionnels de cette dimension. Et ce fut aussi, pour nous, un galop d’essai pour un format hybride. Les événements se déroulant à la fois en “présentiel” et en “distanciel” s’inscrivent dans la droite ligne de l’évolution de notre métier », rappelle Sébastien Gillet.Pour l’édition 2022, qui se tiendra de nouveau du 8 au 10 mars, toujours au Parc Expo-Rennes Aéroport, GL events Exhibitions Operations monte encore en puissance en permettant aux personnes ne pouvant se déplacer de suivre, à distance et en live, l’intégralité des grands moments du salon, tels que des conférences, la présentation d’innovations, des sessions plénières, etc., au travers de quatre chaînes TV Rennes à partir d’un plateau TV situé au niveau de l’agora.
L’économiste Philippe Chalmin en invité d’honneur
Parmi les temps forts, « le deuxième jour du salon, le 9 mars à 16 h, une émission TV exceptionnelle regroupant des chefs d’entreprises emblématiques et des institutionnels de l’industrie agroalimentaire sera l’occasion pour ces dernier de revenir sur 25 années d’innovation et de présenter leur vision pour les années à venir », annonce Sébastien Gillet. L’émission sera ponctuée de reportages avec des images d’archives inédites du secteur et du CFIA. Le 10 mars, à 11h30, c’est l’économiste Philippe Chalmin, qui est notamment le Président de l’Observatoire de la formation des prix et des marge, abordera le thème suivant : « Perspectives-Matières premières agricoles et non-agricoles : les hausses vont-elle durer ? ».
Les visiteurs retrouveront évidemment les événements qui ont fait la réussite du CFIA, tels que le programme de conférences-pour la première fois, trois matinées animées chacune par un expert de l’agroalimentaire aborderont des enjeux liés à chacun des trois pôles : « Cap sur des ingrédients bons pour ma santé et ma planète ! », « L’usine bas carbone » et « Quel emballage pour quel circuit de distribution ? »-, les Trophées de l’innovation, dont les quatre lauréats seront dévoilés le premier jour du salon, l’Usine Agro du futur qui sera consacrée à la neutralité carbone et l’espace Work in Agro.
Pour cette édition 2022, cet espace repensé et organisé en partenariat avec l’Abea, l’Ifria et Jobalim s’articulera autour de trois temps forts : des job datings avec plus d’une vingtaine d’entreprises, l’utilisation de la réalité virtuelle pour valoriser les métiers auprès des jeunes et des pitchs à destination des personnels des ressources humaines avec des retours d’expériences concrets. La psychosociologue Marlène Legay présentera également ses travaux pour répondre à la problématique suivante : « Comment optimiser l’intégration de la génération Z au sein de l’entreprise ? ».